L’interaction à longue portée entre un système microscopique neutre (atome ou molécule) et un plan matériel est gouvernée par les fluctuations quantiques du champ électromagnétique du vide. Le dipôle électrique fluctuant créé dans l’atome par ces fluctuations du vide est attiré par son image induite dans la surface matérielle. De nombreuses études expérimentales ont été consacrées à cette attraction de Casimir-Polder depuis une trentaine d’années. Au Laboratoire de Physique des Lasers de l’Université Sorbonne Paris Nord, une nouvelle expérience hybride entre atomes froids et nanotechnologies vient de mesurer ce potentiel encore plus précisément pour des atomes à moins de 50 nm d’une surface. Les prédictions théoriques de l’électrodynamique quantique sont ainsi confirmées à une échelle de distance inégalée. Les perspectives scientifiques sont nombreuses de la réalisation de capteurs quantiques intégrés à une zone d’exclusion plus contraignante de l’hypothétique cinquième force.

En savoir plus
> Journal aps.org du 19 octobre 2021- 1
> Journal aps.org du 19 octobre 2021- 2

Institut Galilée

menu-mobile-shiftnav