Dans le cadre des formations ingénieur Energétique Sup Galilée, CP2I et master Génie des Procédés, l’Institut Galilée a mis en place 4 panneaux photovoltaïques sur le toit du bâtiment C. Financés par la taxe d’apprentissage, ceux-ci seront directement accessibles aux étudiants des formations concernées dans le cadre des cours et TP en « Energie Solaire thermique et photovoltaïque » à l’Institut Galilée.
Guillaume Lombardi, Maître de conférences à l’Institut Galilée s’est ainsi associé à Laurent Prieur (Gérant de Soleis-Technologie et vacataire à l’IUT de Villetaneuse), ainsi qu’au service TP de l’Institut Galilée pour lancer ce projet pédagogique innovant en lien avec l’entreprise SOLEIS TECHNONOLOGIE et son installation « Analyseur de gisement Solaire industriel » (AGS-Indus). Son objectif est de familiariser les futurs étudiants ingénieurs à ces nouveaux procédés liés à l’énergie solaire, en particulier sur la production d’électricité photovoltaïque.
Par le biais de démonstrations pratiques et de cours in situ, les étudiants sont amenés à comprendre techniquement le fonctionnement des panneaux photovoltaïques et à définir l’impact du gisement solaire sur ces modules en silicium. Cet outil de pointe permet aux étudiants de mesurer en temps réel des informations continues et d’effectuer un travail d’analyse de données, intégrés sur toute l’année. Pour rappel une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé à la lumière (photons), produit de l’électricité. C’est une source prometteuse d’énergie renouvelable.

4 panneaux photovoltaïques
en silicium sont ainsi installés sur le toit de l’établissement. 3 permettent d’effectuer des mesures et sont fabriqués à partir de revêtements différents : (polycristallin, monocristallin et couche mince). Un dernier panneau sert à alimenter une batterie de secours pour assurer en continu les besoins électriques en cas d’ensoleillement plus faible.
Cette installation permet aux étudiant de se familiariser au métier d’ingénieur, de comprendre les nouveaux procédés énergétiques mais aussi de suivre les évolutions des besoins dans le domaine des énergies renouvelables que ce soit en industrie ou pour la construction de bâtiments HQE. En effectuant des télé-relèves en temps réel les jours ensoleillés, l’étudiant apprend à maitriser la technique, à suivre les variations saisonnières du gisement solaire, mais aussi à résoudre des problèmes de dimensions complexes. Par exemple déterminer quelle sera la surface photovoltaïque nécessaire d’un champ de panneaux pour répondre à un besoin spécifique d’alimentation électrique d’un bâtiment. Il sera à même de traiter informatiquement des données et à effectuer des calculs de simulations numériques par des logiciels dédiés également disponibles à l’Institut Galilée.
Ce projet démontre l’engagement que prend l’Institut Galilée à Paris 13 pour créer des cours pratiques à la pointe des nouvelles technologies et des attentes des entreprises.
Institut Galilée

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